lundi 11 avril 2011

Reims, Palais du Tau - Visite du 10 avril 2011.

Le Palais du Tau, accolé à la Cathédrale de Reims.

Les rois de France furent sacrés dans ce Palais Archi-épiscopal de 496 à 1825. Son nom, "Tau", lui vient tout simplement de sa forme en T.

La visite doit normalement prendre une heure trente, bien qu'évidemment, pour admirer des oeuvres d'arts, il n'y ait pas de limites... Alors voici, dans l'ordre des prises de vues, quelques clichés du lieu !

Rez-de-chaussée

Exposition de Chef d'Oeuvres du Compagnonnage. 
Après avoir visité le Musée du Compagnonnage, il est difficile de se laisser émouvoir... cependant, le musée du Tau réunit tout de même de belles pièces, et d'autres pour le moins originales.

Détail d'une flèche réalisée par des Compagnons Charpentiers.
Chef d'oeuvre réalisé par un jeune couvreur, "Mannequin en couverture", cuivre et plomb.
Chapelle basse. 
Construite au XIIIè s., elle abrite depuis 1919 "un dépôt lapidaire" (dixit le guide), dont des fragments de jubé datant du XVe. L'un des lieux les plus poétiques de l'endroit !


Salle basse
Elle aurait fait office de cellier. Vu la fraîcheur de l'endroit, cela semble naturel...

Salle à croisée d'ogives divisée en deux nefs.
Arcs du mur Nord (... ne pas se fier à mon sens de l'orientation).

Premier étage

Salle du Tau
On y banquetait après le sacre. Les tapisseries au mur relatent la vie de Clovis.

La voute en barque renversée m'a rappelé la salle du conclave du Palais des Papes à Avignon.
Cheminée aux armes de l'archevêque Guillaume Briçonnet, qui entreprit des travaux au palais au XVème s.
Les carreaux des fenêtres semblent transparents au premier abord, mais sont en fait teintés de multiples couleurs.

Chapelle Haute

Comme souvent dans une chapelle, les couleurs originales sont plus belles en vraies.

Trésors de la cathédrale
L'un date de l'Ancien Régime et comprend le reliquaire réalisé pour la Sainte Ampoule (sans ladite Ampoule, qui en fut ôté pour que les révolutionnaires ne la détruisent pas). L'autre trésor date du XIXe et montre un ensemble d'orfèvrerie néo-classique en vermeil créé pour le sacre de Charles X.

J'ai toujours adoré les enluminures, et celle-ci est particulièrement belle.
Salle Charles X
Cette salle est consacrée aux objets utilisés lors du dernier sacre célébré à Reims, celui de, l'aurez-vous deviné, Charles X.

Après la boîte à chapeaux, voici la boîte à couronne... (celle de gauche n'est qu'une réplique).

La salle du Goliath.
Elle abrite un ensemble de sculpture monumentales, dont un "Goliath" de 5,40m de haut.

Statue monumentale de l'entrée. Je trouve son visage très gracieux.
La Synagogue (vaincue). Cette allégorie est généralement couplée à celle de l'Eglise (triomphante). Je trouve ces représentations généralement magnifiques.


Salle du Cantique des Cantiques
Quatre tapisseries du XVIIe et visages de pierre. 

La vitrine du premier plan montre l'évolution des sculptures d'ornements végétaux : d'abord réalistes, ressemblant à du cresson, elles se sont diversifiées et creusées, cherchant plus d'extravagance. Quoi qu'il en soit, leur exécution est généralement d'une grande finesse.
Détail d'une tapisserie.
Visage de pierre.
Peut-être que c'est parce qu'elle n'a pas de nez, mais cette tête me semble très douce... et un peu inquiétante, peut-être.
Ah, si seulement ils l'avaient entièrement reconstruite... Une cathédrale gothique sans ses flèches, de quoi ça a l'air, non, vraiment ?

Salle du couronnement de la Vierge
Tentures de choeur narrant l'histoire de la Vierge, offertes en 1530 à la cathédrale, et ensemble décoratif représentant le couronnement de la Vierge.

Vue d'ensemble.

Inspiré de l'Apocalypse, ce gâble qui surmontait originellement le portail central de la cathédrale date du milieu du XIIIe s. Remarquez que le si célèbre ange au sourire de Reims (tout à droite) se démarque encore du lot et semble même s'en moquer un peu...

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