dimanche 10 avril 2011

Little Fun Fact: Hysteria by ~Jess-Fink

Hysteria by ~Jess-Fink

Citation de Neil Gaiman : "Giving people stories is not a luxury"

My cousin Helen, who is in her 90s now, was in the Warsaw ghetto during World War II. She and a bunch of the girls in the ghetto had to do sewing each day. And if you were found with a book, it was an automatic death penalty. She had gotten hold of a copy of ‘Gone With the Wind’, and she would take three or four hours out of her sleeping time each night to read. And then, during the hour or so when they were sewing the next day, she would tell them all the story. These girls were risking certain death for a story. And when she told me that story herself, it actually made what I do feel more important. Because giving people stories is not a luxury. It’s actually one of the things that you live and die for.
-  Neil Gaiman

Traduction :
Ma cousine Helen, qui a maintenant dans les 90 ans, vivait dans le ghetto de Warsaw durant la Seconde Guerre mondiale. Un tas de filles du ghetto et elle devaient coudre tous les jours.  Et si tu étais trouvée avec un livre, c'était automatiquement la peine de mort. Elle avait mis la main sur une copie de "Autant en emporte le Vent", et elle prenait trois ou quatre heures de son temps de sommeil chaque soir pour lire. Ensuite, durant l'heure ou le temps durant lequel elles devaient coudre le jour suivant, elle leur racontait l'histoire. Ces filles risquaient leur vie pour une histoire. Et lorsqu'elle m'a racontée cette histoire elle-même, cela m'a vraiment fait prendre conscience de l'importance de ce que je fais. Parce qu'offrir des histoires aux gens n'est pas un luxe. C'est en fait l'une des choses pour lesquelles on vit et pour lesquelles on meurt.

NB :
  • Neil Gaiman est un auteur britannique de romans, scénarios et bande-dessinées ("Stardust" roman et scénario (++++), "Good Omens" en collaboration avec Terry Pratchett (++++), "The Doctor's Wife": Doctor WHo S06E03 (à venir)...)
  • "Gone With The Wind" est un roman de Margaret Mitchell, dont l'aspect historique, pourtant prépondérant, a été supplanté dans l'imaginaire collectif par l'histoire d'amour relativement secondaire entre Scarlett O'Hara et Rhett Butler, certainement à cause du film de 1939. 

samedi 9 avril 2011

Trois petits points, court métrage


Comment trouver des noms de personnages : la méthode Star Wars

Bon, ce n'est absolument pas le genre de méthode que j'utilise (je suis beaucoup plus tordue), mais elle vaut quand même le coup d'être évoquée

Pour faire le portrait d'un oiseau son prénom, son nom et titre honorifique Star Wars :

Prénom : accolez les 3 premières lettres de votre prénom aux 2 premières lettres de votre nom.
     
Nom : juxtaposez les 2 premières lettres du nom de naissance de votre mère aux  3 premières lettres de votre ville de naissance
   
Titre honorifique : unir les 3 dernières lettres de votre nom inversées aux 3 premières lettres du modèle de votre voiture (ou de la marque si ce sont des numéros)
Insérer un espace et le mot "of" (ou "de", vu qu'on parle la France, hein)
Insérer un espace et ajouter le nom du dernier médicament que vous ayez consommé
Par exemple, moi, ce serait "Lauco Gotou, Teh de Diprosone", mais comme vous ne connaissez pas mon nom, ça vous fait une belle jambe : )> 


Petite mission subsidiaire
Veuillez complétez la phrase suivante : "pour faire le portrait d'un oiseau..."

jeudi 7 avril 2011

Réflexion - Pourquoi aimer chez les hommes est-il si douloureux ?

Les hommes tombent amoureux d'une idée, et lorsque l'idée est bonne, ils ne cessent jamais de l'aimer. 

Et pourtant l'humain meurt, quand les idées demeurent : nos coeurs sont condamnés à un jour se briser.

mardi 5 avril 2011

Ces moments que nous avons passés loin de l'autre

Parfois, je le regarde et je pense :
"J'aimerais qu'il veuille me regarder",
Voire qu'un jour, si j'ai de la chance,
Nos cœurs enfin puissent se rencontrer...

Mais ces brefs sourires qui échappent
De son visage à mon obscurité,
Éclairent les accords de ma harpe
Mais pas l'espoir qu'il me soient adressés.

J'en perds le sommeil et j'en perds même
La parure de ma féminité...
Comme si le rêve mourrait quand on aime

Quelqu'un d'autre d'un amour refusé,

Et que la femme, niée en mon corps,
S'abandonnait au constat de sa mort.